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jimmybones (Male) from South Africa, Cape Town

Avec le N° 164 qui vient de paraître, la revue Notre Librairie est devenue Cultures Sud. Elle a conservé sa vocation. Elle se présente sous le même format. Elle a cependant une nouvelle équipe éditoriale.

Depuis vingt-sept ans, professeurs, chercheurs, étudiants, le grand public, tous ceux qui, en somme, s’intéressent aux littératures d’Afrique, des Caraïbes et de l’Océan Indien, y trouvaient des textes et des réflexions sur une abondante et dynamique production. La revue Notre Librairie continue son petit bonhomme de chemin. Mais après son numéro 163 consacré aux “ Indispensables animaux ” - nos amies, les bêtes, ces personnages qui occupent une place de choix dans les œuvres de fiction et autres écrits - a changé de nom.

Il est heureux que cette dernière livraison (celle de janvier-mars 2007) soit axée sur “ Poésie, grandes voix du Sud ”. C’est parce que - et d’aucuns l’ont souvent souligné avec justesse - ce genre est aujourd’hui le parent pauvre de l’édition. En outre, il a été la forme d’expression privilégiée des écrivains d’Afrique et de la diaspora noire qui avaient voulu protester contre la domination coloniale, la discrimination raciale et qui revendiquaient avec force, leur place au banquet de l’universel. Tahar Bekri dans l’article “ Le poème digne et fraternel ”, contenu dans ce N° 164, indique que peu avant sa mort, le grand poète congolais Tchicaya U’Tamsi lui avait déclaré qu’il appartenait “ à la génération oubliée ”.

“ Cultures du Sud ”, a-t-elle tenu, pour son apparition dans le cercle des revues littéraires, s’élever contre cette tendance à confiner dans le silence ces poètes aujourd’hui disparus, pour la plupart ? Toujours est-il qu’elle leur a réservé presque la totalité des pages de ce numéro. Et pour commencer - à tout seigneur, tout honneur -, il y a Léopold Sédar Senghor, alors que les échos de la célébration du centenaire de sa naissance, à travers “ l’Année Léopold Sédar Senghor ”, tardent à s’estomper. Et c’est par le biais de l’évocation des circonstances ayant entouré, en 1948, la publication de son “ Anthologie de la nouvelle poésie africaine et malgache de la langue française ”. Certes, cette dernière avait été précédée, l’année d’avant, par celle de Léon-Gontran Damas, mais Senghor venait d’entamer une carrière politique en se tenant au côté de Lamine Guèye, leader de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO-Sénégal). Il avait également épousé la fille de Félix Eboué, ancien gouverneur général de l’Afrique Equatoriale française (AEF). De plus, la France entrait dans une période charnière de son histoire où elle devait redéfinir ses rapports avec ses colonies. La préface - “ Orphée noir ” - de Jean-Paul Sartre ne laissa pas indifférent l’intelligentsia française, ni les intellectuels noirs.

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jimmybones Personal Details
Gender Male
Age 39
Location South Africa, Western Cape, Cape Town
🌈 Sexuality Straight
🌎 Ethnicity Black / African
🎓 Education Student
💞 Relationship Status Single
🙏 Religion Christian
🚬 Smoke No
🍷 Drink No
👶 Children Undecided
📏 Height 6ft (183 cm)
⌛ Body Type Athletic
👱 Hair Colour Black